mardi 10 février 2009

La Peur dans l'île. Catulle Mendès.



Voici comment était présenté le volume de contes et nouvelles fantastiques et policières de Catulle Mendès, Rue des Filles-Dieu, 56 ou L'Héautonparatéroumène, (1895, G. Charpentier et E. Fasquelle, Bibliothèque-Charpentier) dans le recueil d'articles de critique d'Henry Gauthier-Villars (Willy) pour l'année 1895.

L'héautonparatéroumène.

Voici un livre de Catulle Mendès sans amours, même sans amourettes, un livre consacré à la majesté de l'horreur, aux sinueuses hypocrisies du remords, aux subtilités de la peur, à l'épouvante des hantises, à la misère du crime, au néant de l'homme. Des êtres passent, dansent - presque pantins - jouets d'une volonté plus haute, mauvaise et sans doute amusée, qui leur impose ses caprices, qui les empoigne, qui les brise. Rien d'étreignant comme l'aventure de ce bon petit rentier batignollais, M. Brunois, inconscient meurtrier de par la perfidie des dieux et du chambertin, qui retourne au lieu du crime, se suit à la piste et finit par se livrer au juge d'instruction, pensant lui livrer l'assassin. Les finesses obtuses du pauvre homme, les fourvoiements de sa perspicacité cruelle, comme l'auteur les éclaire d'une lueur d'ironie tendre, où il y a de la pitié !
Voyez dans le même volume, ce merveilleux « Village près de la route » où le conteur de tant de contes prestigieux s'est révélé conteur plus inouï, où, de seconde en seconde, il aiguise l'émotion avec des mots qui sont des chuchotements d'Au-Delà, où la science des précautions oratoires multiplie les hésitations troublantes, les reculs effarés, les « repentirs » haletants, saisit, prend aux entrailles, subjugue le lecteur suant d'angoisse inavouée parmi les précises descriptions de cette apparition imprécise, et les calmes sortilèges de ce fantastique tranquille.
Certes, au-dessus du martyre de « l'Heautonparatéroumëne », au-dessus de l'ombre sans tête d'un Peter Schlemihl assassin et chapelier à Remy-sur-Oise, s'agite le rire frémissant, inextinguible, de quelque divinité méchante, inassouvie de mal, le rire inoublié de Mephistophela ; mais Catulle Mendès ne l'indique pas, il ne nous montre que la passivité pantelante des victimes qui se laissent traîner jusqu'au meurtre, courbées sans inutile révolte sous les caprices du Destin. Et, en ce livre aux habiletés infinies, toutes les caresses du mot, de la phrase, tous les frôlements d'un style adorable et pervers sont mis en oeuvre pour exaspérer le délicieux frisson de la peur, et en précipiter la pâmoison dernière...

Henry Gauthier-Villars (Willy) : Quelques Livres, année 1895, Bibliothèque de La Critique.


Indéniablement, deux nouvelles se détachent de ce recueil, Rue des Filles-Dieu, 56 et Un village, près de la route, pourtant ce n'est ni l'une ni l'autre que je choisi de reproduire. Si mon choix s'est porté sur La Peur dans l'île, c'est parce que l'auteur dans l'introduction explique l'une des spécificités de ces nouvelles. Celles-ci, contrairement au canon du genre, ne donne pas d'explications plausibles aux événement "extra naturels" qu'elles contiennent. La raison qu'en donne Mendès est fallacieuse, il se défend d'écrire un conte, de faire de la littérature, si l'explication fait défaut, c'est que l'histoire est réelle... Bien entendu il s'agit bien de littérature et d'autant plus que l'auteur se refuse à jouer au jeu des énigmes, au tour de passe passe d'un prestidigateur qui révélerait ses secrets. Mendès se confronte au genre fantastique, mais en refuse les règles. Que se passe-t'il dans La Peur dans l'île ? Un homme se retire du monde, il s'isole volontairement sur une île, et lors de la douzième nuit est réveillé par un bruit, une toux venue de nulle part, inexplicable qui le terrifie, la banalité même du sujet semble confirmer la véracité du récit. Ici, volontairement, pas d'ingénieuses inventions, pas de mystère à élucider, seule la toux qui brise le silence, seuls les mots "silence", "réveil", "seul", "désert(e)", qui reviennent, répétés inlassablement comme cette toux qui reprend à chaque endormissement. Mendès tente ici un tour de force, réduisant son histoire au minimun - l'isolement, la nuit, le silence - il tente de rendre l'effet de la terreur devant l'inconnu, l'inexplicable.


LA PEUR DANS L'ILE


Littérairement, l'inexpliqué est condamnable. Oui, je reconnais qu'un écrivain n'a pas le droit de conter des faits extra naturels, s'il ne s'est mis en mesure d'en fournir, à un point quelconque de son récit, - Théodore de Banville, par une horreur de la surprise, que Charles Baudelaire ne partageait pas, exigeait que ce fut dès les premières lignes, - d'en fournir, dis-je, l'explication plausible, dût-elle être fantastique. D'ailleurs, il semble valoir mieux qu'elle soit d'ordre réel. L'œuvre extraordinaire, mais jamais féerique, du grand Edgar Poë, triomphe précisément par cet art prodigieux de réduire enfin l'humanité presque banale, quotidienne pour ainsi dire, les plus prodigieuses, les plus déconcertantes, les plus épouvantantes anormalités. Qu'il y ait un peu trop d'analogie entre ce procédé artistique et le jeu suranné des énigmes, cela parait certain ; n'importe ; nous lui devons tant de parfaits chefs-d'oeuvre, qu'il n'est pas possible de le réprouver. Au total, le lecteur serait autorisé à accuser de puérilité, ou d'impertinence mystificatrice, ou de déplorable ingéniosité, l'écrivain qui, après l'avoir attiré, alléché, troublé, exaspéré même par une accumulation de miraculeux effets, tout à coup se déroberait a lui en révéler les causes, et, finalement le laisserait, comme on dit, le bec dans l'eau.
On m'a adressé de tels reproches à propos de quelques pages publiées ici même sous ce titre : « Un village, près de la route » ; et jamais ils n'eussent été mieux mérités, si, en écrivant ces pages, j'avais voulu faire œuvre de littérature, si je n'avais pris soin d'avertir, à plusieurs reprises, qu'il s'agissait non pas d'un conte, mais d'une histoire vraie, d'une aventure qui, outre moi-même, avait eu sept témoins, d'une aventure qui ne serait, je l'affirmais, niée par aucun de ces témoins, et qui, en effet, ne pourrait l'être, puisque, de tous points, elle est véritable et vraie, et vraie et véritable. Eh ! qu'il m'eût été facile - car l'habitude d'inventer, loin de stériliser l'imagination, la rend plus féconde et plus prompte aux enfantements - d'adapter quelque fantaisiste ou quelque raisonnable terminaison à cette bizarre et burlesque anecdote de voyage. Mais je ne l'ai pas voulu. Cela, par respect de la vérité, par respect, surtout, du mystère qu'il nous fut donné de voir et de toucher, par respect de ma peur. Et mon loyal récit, je ne l'ai pas relu avant l'impression, de peur d'être incité à des remaniements ou l'artiste, c'est-à-dire le menteur, aurait eu trop de part. On a dû y remarquer, assez nombreuses, des incorrections qui, dit-on, ne me sont pas familières. J'espérais que quelques fautes de langage, çà et là, seraient autant de preuves de ma sincérité.
Quoi ! vous ne m'avez point cru ? Etes-vous donc de ceux qui jamais ne sentirent dans l'inexplicable, grotesque ou terrifiant, de quelque fait, la malice ou la cruauté d'un invisible et obscur entourage d'êtres – sont-ce des êtres ? attentifs à l'existence humaine et toujours avides de se manifester, mais toujours prestes à se dérober quand la brusquerie curieuse de notre raison va les surprendre et les traîner au plein jour de la constatation ? Pour moi, bien des fois j'en ai éprouvé l'approche toujours plus resserrée (qui jamais ne fut tout à fait une présence !) et, accueillie avec malaise ou avec joie, selon que le moment de mon âme me disposait à l'épouvante ou à l'espérance de l'inconnu, j'en ai gardé, aimables ou douloureux, des souvenirs de frissons que je n'aurais pu devoir à aucune aventure humaine.

En ce temps-là je venais d'avoir vingt ans je connus une grande douleur. Une femme que j'aimais tendrement m'avait trahi. De plus amères détresses que celles d'être trahi par la femme qu'on aime tendrement, il n'en existe point. Plus tard, vieillis, quand leurs cœurs se sont éteints, c'est la coutume de bien des hommes de railler leurs désespoirs de jadis, d'en douter même. Ces gens ressemblent à des amputés niant la souffrance qu'ils endurèrent dans le membre qu'ils n'ont plus. Mais le cœur des poètes se survit en la persistance du rêve ; nous pleurons toujours nos anciens pleurs.
En ce temps donc, ma douleur toute neuve me conseilla d'oublier mes ambitions, mes orgueils, et, de fuir, de m'exiler. Un seul besoin : quelque solitude comparable au vide qui s'était fait en moi-même. Cette solitude, je la trouvai, non loin de Paris, dans une petite île étroite, étendue entre les bras à peine écartés d'un fleuve. On n'imagine pas, coudoyé de tant de passants, combien le désert est proche des foules ; il suffit de marcher pendant quelques heures pour être tout à fait isolé. L'île qui fut mon refuge était trop petite pour qu'on y bâtit un village ; trop peu fertile, - roc sans humus, - pour qu'on y essayât des cultures ; trop peu agréable à l'oeil, - dépourvue d'arbres et de pelouses, - pour qu'une guinguette y installât des balançoires et des jeux de tonneau. Dès que le batelier s'en fut retourné, je me trouvai seul, absolument seul ; je découvris une vieille hutte de cantonnier, abandonnée : c'était là que je dormirais ; des vivres dans des boîtes en fer blanc, quelques bouteilles, des paquets de tabac - j'avais apporté tout cela, - me suffiraient amplement durant l'espèce de retraite que je comptais faire en ce lieu sauvage et mon âme douloureuse s'apaiserait peut-être dans le silence et la solitude.
A quoi bon dirais-je cela, si cela n'était pas vrai ? Quel serait mon mérite d'inventer un aussi banal exil d'amant que la trahison rendit misanthrope et misogyne ? Ceux qui me connaissent depuis longtemps se souviennent sans doute d'avoir raillé le morose entêtement qui, tout un mois, me tint éloigné d'eux et des combats littéraires et de mes plus chers travaux. En vérité, j'écris, sans littérature, les choses telles qu'elles furent ; et tout est véritable dans mon récit, même ce qui en paraîtra vraiment extraordinaire, même ce qui m'éveilla vers le milieu de la douzième nuit...
Seul je ne connus pas l'ennui, ni le regret des multitudes. Je tournai rarement la tête vers l'un ou l'autre quai du fleuve qui, de ses bras peu écartés, étreignait l'île ; jamais je n'éprouvait l'envie de héler le batelier, de rentrer dans l'animation de la bourgade voisine où chantaient ; le dimanche, des canotiers. Je me plaisais dans mon île, parlant avec mon chagrin, l'interrogeant, lui répondant ; nous nous entendions très bien, tous les deux. Je marchais longuement sur le sable et les pîerrailles, ou bien je m'asseyais, nonchalant, sur un avancement de roche vers l'eau. Et loin de souhaiter des couleurs et des voix, j'étais satisfait qu'il n'y eût ici pas du tout de fleurs et pas du tout d'oiseaux.
Les nuits surtout m'étaient douce, à cause du silence, - car le fleuve coulait si lentement, car le vent remuait à peine les feuilles des rares arbres, car le ciel était si lourd d'ombre muette, a cause de l'immense, à cause de l'infini silence ! Et au milieu de toute l'île déserte, pareille à un cimetière sans fantômes, mon lit dans la hutte, mon lit d'herbages secs, que j'avais entouré de vielles planches, était comme dans une cave ou un cercueil où l'on dort bien.

Ah ! que j'y dormais bien. La fatigue des fréquentes et lentes marches, avec l'amas des désespoirs alourdis en mélancolie, me jetaient sur la couche, et, sans rêve, je dormais, longuement. Onze nuits je dormis, sans réveil avant l'aube, dans le parfait silence. Mais je m'éveillai vers le milieu de la douzième nuit...
Je m'éveillai en sursaut ! j'étais assis, dans l'ombre, les yeux écarquillés, le coeur battant. Pourquoi m'étais-je éveillé de la sorte, si brusquement ? Je ne savais pas, J'avais beau me demander « pourquoi donc me suis-je éveillé de la sorte, si brusquement ? » je ne savais pas. J'eus enfin le vague souvenir d'un bruit qui, tout à coup, avait retenti et m'avait éveillé. Mais quel bruit ? Je ne savais pas. Allons, sans doute j'avais eu le cauchemar. Je m'étendis, je me renfonçai dans l'aimable, dans le cher néant du sommeil.
Je me redressai ! Cette fois, je savais, oui, je savais ce qui m'avait tiré du repos. C'était le bruit d'une toux. Quelqu'un, j'en étais sûr, avait tousse dans le silence de la nuit, dans le désert de l'île.
Idée absurde.
Puisque j'étais seul, absolument seul, dans l'île déserte, dans la nuit silencieuse.
Pourtant, c'était bien une toux que j'avais entendue.

Je souris.
Il était probable que j'avais toussé, moi-même, en dormant ; je devais avoir pris froid, le long de l'eau, la veille ; c'était mon propre rhume qui m'avait secoué.
Je souris encore. Je me rendormis. Le réveil, dès l'aurore, me fut doux, et douce la journée dans la bonne solitude, et doux le somme du soir. Mais, vers le milieu de la treizième nuit, - oui, vers le milieu, je pense, de la treizième nuit - de nouveau je sursautai sur mon lit d'herbes sèches, comme un soldat qu'éveille le clairon ! et stupéfait, effaré, un frisson froid le long des reins, j'entendais qu'on toussait, qu'on toussait, qu'on toussait toujours. Voyons ! est-ce que, assis, je rêvais encore ? non, je ne dormais plus, j'étais sûr de ne plus dormir. Etais-je fou ? non, je n'étais pas fou. J'étais sûr de n'être pas fou. Alors, qu'est-ce que c'était que cette toux ? Puisqu'il n'y avait personne dans l'île, puisque j'étais seul dans l'île, puisqu'un aussi faible bruit que celui de quelqu'un qui tousse n'aurait pu venir des villages ou de la route le long du fleuve, puisque, moi, je ne toussais pas, qu'est-ce que c'était que cette toux, et d'ou venait-elle ? Plus froid, le frisson secouait mes reins. De la glace me fondait aux tempes. Car cette toux était terrible ! Tantôt, légère, toux d'un enfant pris de la coqueluche, elle sonnait par saccades sèches, a d'inégaux intervalles, et déchirait le silence comme un ongle raye une vitre ; tantôt, lourde, toux d'un vieil asthmatique, elle s'acharnait en glouglous gras de bulles s'enflant et montant dans une boue de bile. Elle était si distincte, qu'elle me semblait toute proche, oh! oui, toute proche : c'était dans la hutte même qu'on toussait ! certainement c'était dans la hutte même ! ou derrière le mur de la hutte ! et, en même temps, elle me semblait très lointaine, à cause du son étrange, du son de mystère qui était en elle. Un instant, je crus que c'était au-dessous de moi que l'on toussait ! je pensai que je m'étais couché sur quelqu'un, enfant ou vieillard, que mon poids oppressait jusqu'à cette quinte ! Puis, je m'imaginai, frémissant et suant, qu'à bien des lieues de moi agonisait un petit garçon en proie au croup, ou râlait un centenaire enfin moribond. Je sautai de mon lit, je sortis dans les ténèbres. J'avais eu le soupçon que, le soir, quelque vieux mendiant, avec l'un de ces pauvres petits qui tendent la main, s'était introduit, à mon insu, dans l'île, et qu'ils toussaient, frileux, souffreteux, l'un après l'autre, et ensemble, au pied d'un arbre. Non, personne. La solitude dans l'ombre. D'ailleurs, dès que j'avais quitté la hutte, la toux avait cessé de sonner. Je rentrai, je me recouchai, j'écoutai... Rien, plus rien, c'était fini... le silence... Rompu d'effroi, je m'endormis.

Mais toutes les nuits recommença, grêle comme une toux d'enfant, ou grasse comme une toux de vieux, très lointaine à la fois et toute proche, la quinte, l'obstinée, la déchirante, l'épouvantable quinte ; et je l'écoutais, des heures entières, terrifié, une sueur froide me coulant de la nuque aux lombes. Quelquefois elle se taisait. Je respirais librement. Peut-être il était mort, celui, enfant ou vieillard, qui toussait. Oh ! il était mort enfin ! Mais, bientôt, plus effrayant après le silence, le râle saccadé se remettait à déchirer la nuit et le silence et mon âme effarée et mon cœur et tout mon être. Et je râlais moi-même d'effroi, en l'obsession de cette toux d'agonie. Ah ! vous pensez bien que, le jour, délivré des angoisses, je cherchais, ma raison recouvrée, à me rendre compte de l'odieux bruit nocturne. Non ! Non ! rien ne le pouvait expliquer ; dans l'île, il n'y avait pas d'orfraie au rire horrible qui sanglote, il n'y avait pas d'antre, d'où le vent peut ressortir en plainte rauque, pas d'anfractuosité de roche où l'eau tourne et pleure par secousse ; et les plus prochains villages, les plus proches routes étaient trop éloignés pour que m'en parvint la quinte de quelque vivant ! Pourtant, chaque nuit, à la même heure, sonna la toux, l'affreuse toux, dans le silence désert de l'île...


Catulle Mendès


On trouvera une analyse de Rue des Filles-Dieu, 56, sur Fabula : Marion François , "Catulle Mendès, 56, rue des Filles-Dieu : l’invention du détective « héautonparatéroumène », ou un coupable acharnement", Séminaire "Signe, déchiffrement, et interprétation", URL : http://www.fabula.org/colloques/document917.php

Catulle Mendès sur Livrenblog : La Brasserie : Léon Bloy par Catulle Mendès. Lucien JEAN - Catulle Mendès. Samain : Mendès. Lorrain. Jeanne Jacquemin. et un peu partout, tant il est impossible de parler de cette période littéraire sans citer son nom.

Willy sur Livrenblog : Cyprien Godebski / Willy. Controverse autour de Wagner. Les Académisables : Willy . Une photo de Mina Schrader, esthéte et anarchiste. Willy, Lemice-Terrieux et le Yoghi. Romain Coolus présente quelques amis. Colette, Willy, Missy - Willy, Colette, Missy (bis). Pourquoi j’achète les livres dont personne ne veut ?. Le Chapeau de Willy par Georges Lecomte. Nos Musiciens par Willy et Brunelleschi. Nos Musiciens (suite) par Willy et Brunelleschi. Willy l'Ouvreuse & Lamoureux. Quand ils se battent : Willy et Julien Leclercq. Willy préface pour Solenière par Claudine. Léo Trézenik et son journal Lutèce. Jean de Tinan, Willy, petite revue de presse. En Bombe avec Willy. Maîtresse d'Esthètes par Papyrus. Quand les Violons sont partis d'Edouard Dubus par Willy. Le Jardin Fleuri. R. de Seyssau par Henry Gauthier-Villars.Willy fait de la publicité.



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